Saturday, May 19, 2012

Klioune


 Ivan KLIOUNE ou Ivan KLIUN (Bolchie, 1870 ou 1873 - Moscou, 1942) Autoportrait, vers 1914 Gouache et crayon noir. 34,5 x 26 cm Provenance : - Ancienne collection Georges Costakis. - Galerie Stolz, Berlin. - Collection particulière, Londres. Bibliographie : - Russian Avantgarde, 1910-1930, The G. Costakis Collection, catalogue de l'exposition, Delphes, 1996 par Anna Kafets, l'huile définitive est reproduite page 162 sous les nos 77, 78 et 79. - Catalogue de la Galerie Stolz, Berlin, juin 2003, page 44. - Catalogue de la Galerie Philippe Samuel, 2004. - Figurera dans color into light toward none objective creation and suprematism, actuellement en préparation par Patricia Railing, à paraître en mai 2010 aux Éditions Artists Bookworks. Un certificat de M. Jean-Claude Marcadé en date du 12 avril 2003 sera remis à l'acquéreur. Madame Svetlana Kliunkova-Soloveichik, petite fille de l'artiste, a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Ce dessin est à rapprocher de deux autres autoportraits conservés en Russie : - Autoportrait à la scie, 1914/1915, huile sur toile, 71 x 62 cm, Musée Russe d'Astrakan. - Autoportrait à la scie, 1917/1922, huile sur toile, Galerie Tretyakov de Moscou. Georges Costakis (Moscou, 5 juillet 1913 - Athènes, 1990) était un collectionneur d'Art Grec qui constitua une des plus grandes collections d'Avant-Garde russe. Né à Moscou dans une famille de commerçants grecs, il devient chauffeur d'ambassade. Il conduit d'abord pour l'ambassade de Grèce en URSS, jusqu'à l'attaque de la Grèce par l'Allemagne nazie : en raison du pacte germano-soviétique, l'ambassade grecque à Moscou est fermée. Il travaille alors pour l'ambassade du Canada. Après la seconde guerre mondiale, toujours chauffeur, il conduit ses clients chez divers brocanteurs et marchands de biens pour qu'ils y achètent des objets ramenés d'Allemagne par l'Armée rouge ou ayant appartenu à des riches familles russes. Là, il découvre que nombre d'oeuvres d'art n'intéressent pas ses clients et il commence à investir pour son compte. Il achète d'abord des icônes puis des peintres hollandais mineurs du XVIIe siècle. Il s'intéresse ensuite aux tableaux de l'avant-garde russe des années 1920 et 1930, qui ont été en condamnés par le régime stalinien et le réalisme socialiste. Ses activités de collectionneurs lui permettent de rencontrer dès 1947 Vladimir Tatline ou Lioubov Popova à qui il achète directement leurs oeuvres. Il acquiert aussi des oeuvres d'Olga Rozanova, Pavel Filonov, Ivan Kliun et surtout d'Alexandre Rodtchenko ou Kasimir Malevitch. Sa collection attire les visiteurs étrangers, les historiens d'art et les artistes dans les années 1960. Le régime soviétique s'intéresse alors à celle-ci, enfin reconnue comme appartenant à l'héritage culturel du pays et pas seulement un exemple de l'art bourgeois dégénéré. Quand Costakis décide de quitter l'URSS pour retourner en Grèce, en 1977, l'État russe exige que la moitié de sa collection reste dans son pays : elle est maintenant à la Galerie Tretiakov. La moitié conservée par Georges Costakis et achetée par l'État grec en 2000, est maintenant au Musée d'Art Moderne de Thessalonique. Sources : Internet, Wikipedia