Wednesday, March 30, 2011

La fabuleuse Agnès Varda







Elle continue à jouer.
Master Class avec Agnès Varda au Forum des Images le mercredi 6 avril à 19h.
Forum des Images - Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, Paris www.forumdesimages.fr

Wednesday, March 9, 2011

The fabric works by Louise Bourgeois




Text from the Hauser and Wirth Gallery in London

Fabric played an important role in Bourgeois’s life. She grew up surrounded by the textiles of her parents’ tapestry restoration workshop, and from the age of twelve helped the business by drawing in the sections of the missing parts that were to be repaired. A life-long hoarder of clothes and household items such as tablecloths, napkins and bed linen, from the mid-nineties Bourgeois cut up and re-stitched these, transforming her lived materials into art. Through sewing she attempted to effect psychological repair: ‘I always had the fear of being separated and abandoned. The sewing is my attempt to keep things together and make things whole’.
The fabric drawings are abstract and heterogeneous, deriving their formal logic from the juxtapositions of patterns printed on their materials and the artist’s long-standing motifs. Over a six-year period their designs evolved, exploring more intricate geometries and increasingly incorporating collaged elements. Stripy and chequered drawings that Bourgeois began making in 2002 weave thin strips of her garments together, bending the modernist grid. Later works adopt polygonal structures, stitching the fabrics so that the patterns form concentric circles and spirals similar to spider webs and the vibrant mirrorings of a kaleidoscope. Rather than being minimalist, these morphing geometries are supple and embracive, softly corporeal.

For over seventy years, Louise Bourgeois (1911 – 2010) submitted her psychic life to intense examination, transforming her thoughts and emotions into a body of work of startling formal complexity. An extraordinarily radical and influential artist, her reputation as the most important female artist of our times was consolidated by an extensive retrospective of her work shown at Tate Modern (2007 – 2008) that toured to the Centre Pompidou, Paris, the Guggenheim Museum, New York, Museum of Contemporary Art, Los Angeles, and the Hirshhorn Museum & Sculpture Garden, Washington DC until May 2009. A major solo exhibition, ‘Louise Bourgeois: The Return of the Repressed’, will take place in South America in 2011, opening at Fundación Proa, Buenos Aires, in March and travelling to Instituto Tomie Ohtake, São Paolo, and Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro.









Tuesday, March 8, 2011

Motoi Yamamoto






Motoi Yamamoto utilise le sel comme matériau unique pour élaborer ses installations, sculptures et peintures depuis quinze ans. Traditionnellement, le sel est utilisé dans les rites funéraires japonais dans une symbolique de purification et de mémoire. Mais le sel est également un signe de richesse, et un élément essentiel à la vie. La démarche de Motoi Yamamoto, amorcée après une expérience personnelle de perte et de deuil, a une signification commémorative, tout en étant une tentative de retrouver et faire revivre l’être perdu : « La pensée que je ne pourrais pas voir une personne à nouveau, même si je le souhaitais, m’a conduit à souhaiter voir quelque chose qui ne pouvait être écrit ou photographié, quelque chose au cœur même de la vie, des cellules et de la mémoire »1.
Les labyrinthes de Yamamoto sont comme autant de voyages au cœur de ses souvenirs. Élaborées d’après seulement quelques croquis de préparation, leurs formes dépendent des émotions et de la condition physique de l’artiste qui « dessine » littéralement avec le sel placé dans une sorte de douille, à genou pendant de longues heures. Ils prennent parfois des détours inattendus et sont également affectés par l’humidité, les irrégularités du sol et le site. Silencieusement, mais avec une grande force, le spectateur est invité à suivre leurs méandres et retrouver la mémoire de sa propre existence.

LMD galerie
44 rue Barbet de Jouy
75007 Paris

Thursday, March 3, 2011

Aruna Roy - powerful force in India




Aruna Roy is an Indian political and social activist who focuses primarily on transparency and accountability in governance.
In 1990, she set up the grassroots group, Mazdoor Kisan Shakti Sangathana (Workers and Peasants Strength Union); a group constantly fighting for the Right to Information. Through their constant effort, MKSS succeeded in getting the Rajasthan Right to Information Bill passed.
In 2000, Aruna was awarded the Magsaysay award (the Asian Nobel Prize) for community leardership and international understanding.
'In 2004, under the leadership of Sonia Gandhi, the Congress party won the national elections and formed the central government. Aruna was inducted into the National Advisory Committee (NAC), an extremely powerful but extra-constitutional quasi-governmental body headed by Sonia Gandhi which effectively supervises the working of the Manmohan Singh-led government. Aruna's role was to formulate the Right to Information Act[9] which was passed by the Indian parliament in 2005. She served as a member of the National Advisory Council of India until 2006 and is part of NAC II.
In 2010 she received the prestigious Lal Bahadur Shastri National Award for Excellence in Public Administration, Academia and Management.'wikipedia

Wednesday, March 2, 2011

Hotel Sarkis au Mamco à Genève








Une partie du texte de l'expo:

Chaque salle du Mamco a été peinte en deux couleurs unies par une ligne rouge qui traverse tout le musée, comme le fameux fil rouge de l’Histoire. Ces couleurs proviennent de diverses sources, picturales (Edvard Munch en particulier) ou décoratives (notamment méditerranéennes), du passé ou du lointain. Elles emblématisent les mondes de Sarkis dont le travail se tient à la bascule du XXe siècle comme ère des catastrophes (guerres mondiales et coloniales, totalitarismes, flux d’exilés, etc.) et du XXIe siècle comme époque de la mondialité (selon le beau mot d’Édouard Glissant). Des surréalistes, il relève l’intense attention portée à l’ensemble des formes issues de la créativité humaine, bien au-delà des seules catégories des arts occidentaux, ainsi qu’une compréhension de l’activité artistique engageant une économie des intensités aux antipodes des visées de carrière et de position sur le marché symbolique ou financier.

Ainsi l’Hôtel Sarkis est-il le théâtre de mémoire, à la fois familier et exotique, générique et singulier, de la communauté invisible de ceux qui se parlent par-delà les siècles et les continents dans les langues imaginaires de leur inquiétude vitale. Son décor est sans envers : il ne cache rien ; comme les photographies qui recouvrent certains des murs de l’exposition, il vaut pour ce qu’il remémore ou arrache à la distance ou la séparation. Il vaut pour ce que vous y ressentirez de notre histoire commune.

Christian Bernard

Les photos:
Hôtel Sarkis, 2011
néon et agrandissement d’une photographie de l’exposition de Sarkis Der Besuch. Das Gespräch. Die Erwartung, Block Beuys, Hessisches Landesmuseum Darmstadt, 2002
coll. de l’artiste
© 2011, ProLitteris, Zurich

Munch, 2008
aquarelle sur papier ; 31 x 41 cm, chacune
coll. de l’artiste
Au commencement, regards & paroles, 2006
vidéo 2’9’’, Iannis Xenakis « Orchestra », Spiros Sakkas, bariton, « Nous » Artavadz Pelechian
coll. de l’artiste
© 2011, ProLitteris, Zurich

Pour la voix, 1978 [El Lissitsky (1890-1941) —
Vladimir Maïakovski (1893-1930)]
installation composée de 13 ampoules sur lesquelles sont dessinés des pictogrammes, et sacoche
coll. de l’artiste
Travail anonyme sur l'œil de Maïakovski, 1978 [Maïakovski]
peinture sur verre et photographie
coll. Mamco, leg Georgette Iynedjian
Munch, 2008
aquarelle ; 31 x 41 cm
coll. de l’artiste
© 2011, ProLitteris, Zurich

Munch, 1991-1992
aquarelle sur papier ; 36 x 51 cm chacune
coll. de l’artiste
© 2011, ProLitteris, Zurich